Cette diversité des corps, des âges, des sexualités et des origines si propre à la marque de Rihanna s’est aussi retrouvée chez Chromat où des mannequins plus-size ont foulé le catwalk, tout comme chez Kate Spade où on a vu défiler Lyn Slater, influenceuse version carte vermeil, professeure de l’université de Fordham connue pour son blog Accidental Icon. Sans oublier un soupçon de militantisme écologique et LGBT représenté par un couple de femmes portant des plantes. Tellement 2020.
Enfin, c’est chez Prabal Gurung que le tournant politique enthousiaste a été le plus fort et le plus marquant. Afin de célébrer les 10 ans de sa marque, le designer immigré d’origine népalaise a affublé ses mannequins d’écharpes en soie dignes d’un concours de beauté estampillées d’un : “Who gets to be american ?” (qui peut devenir américain ?). La réponse : tout le monde à en croire la cabine de mannequins. Une façon de redéfinir ce que sont les États-unis actuels, célébrer sa diversité et faire renaître son rêve américain, qu’on pensait, depuis l’arrivée de Trump, aussi inaccessible qu’un drop Supreme.