En se pointant sur la scène des VMA Awards le 31 août dernier avec des robes aux épaulettes surdimensionnées, des gants et des masques dignes d’un challenge de RuPaul Drag Race, Lady Gaga a définitivement installé le port du masque engagé dans l’inconscient collectif et dans la pop culture.
Chaque fois qu’elle montait sur scène pour récupérer un prix, elle n’hésitait pas à rappeler à la foule et aux téléspectateurs l’importance de porter ledit objet : “soyez prudents, et portez un masque. C’est une question de respect”. Un discours pas si anodin dans un pays où les groupuscules anti-masques pullulent alors que l’épidémie fait rage et qu’elle reste encore incontrôlée.
Plus récemment, c’est la joueuse Noire de tennis Naomi Osaka qui a bousculé les codes de l’US Open et a dénoncé le racisme systémique de la société américaine en portant à chaque match un masque avec le nom d’un ou d’une afro-américain.e tué.e ces derniers mois par la police : Elijah McClain, Breonna Taylor… Comme l’a déclaré Naomi Osaka aux médias américains : “J’ai sept masques de prévus. Malheureusement, c’est plutôt triste de se dire que sept masques ne seront jamais assez…”