Après Chanel, c’est Gucci qui prend le relais des défilés croisière 2024. Direction Séoul, au sein du Gyeongbokgung Palace, où la marque italienne a présenté une collection rendant hommage à la fois aux différentes références de la maison italienne ainsi qu’à la silhouette vestimentaire coréenne.

En attendant de voir la première collection de Sabato de Sarno, nouveau directeur artistique de Gucci, qui sera dévoilée en septembre, le studio Gucci a présenté ce mardi 16 mai à Séoul sa collection croisière 2024 au sein du Gyeongbokgung Palace. L’occasion de revenir sur l’héritage mode conséquent de la maison, en passant par l’ère Tom Ford, la fameuse rayure rouge et navy ou encore son monogramme culte, sans oublier d’y apporter une touche de référence propre au style vestimentaire coréen ainsi qu’à l’univers du sport de glisse avec le surf et le skateboard. 

1. GALA DE PLONGÉE

Histoire de casser les codes, le studio Gucci a choisi pour cette collection croisière 2024 de mélanger les références issues de l’univers de la plongée avec celles de l’esthétique tapis rouge, un peu comme si le Met Gala ou le festival de Cannes avait lieu pendant une compète maritime à Pornic. Résultat, les combis en néoprène se marient avec des silhouettes de gala. Pourquoi pas. 

2. HOUSE OF GUCCI

Quand on veut bien asseoir son identité de marque et rappeler au monde son pouvoir d’influence, autant reproduire les codes qui ont fait son succès tout au long de son histoire. Pour Gucci, cela signifie nous redonner une bonne dose de sa grosse rayure rouge et navy ainsi que de son fameux monogramme “double G”. Les classiques, ça marche toujours. Quoiqu’il.

3. TAILORING OVERSIZE

Corée oblige, la maison Gucci a distillé ici et là dans ses silhouettes des éléments propres au tailoring oversize connu pour être un des éléments clés de l’esthétique coréenne. Larges épaules, taille cintrée etc. Gucci version Séoulite quoi.

4. SPACE AGE

Comme tout le monde semble obsédé à l’idée de se retaper un vestiaire space age à la sauce Cardin, Paco Rabanne ou Courrèges de la grande époque, Gucci ne pouvait pas y échapper. Ici ça donne quoi ? Du lamé argent, des matières techniques et/ou des silhouettes en mode astronaute sur le retour. On vous préviendra quand ça décollera.

5. TRUE COLORS

À l’origine, les collections croisière sont faites pour les (ultra)-riches qui ont les moyen de partir à l’autre bout de la planète en plein hiver pendant que le reste de la plèbe galère à s’alimenter et à payer ses factures d’énergie (do you know panier anti-inflation ?). Alors, histoire de leur faire oublier la morosité ambiante de chez eux, on leur propose pour leur vacances des silhouettes bien colorées qui ravivent le quotidien. C’est quand même plus sympa comme ça.