Si vous cherchiez à vous reconvertir, l’initiative Les Deux Mains du luxe, portée par le Comité Colbert, propose un programme complet pour s’initier aux métiers du luxe. Retour sur cet événement mode qui s’est tenu du 2 au 5 octobre au Grand Palais, en marge de la Fashion Week Parisienne.

En marge de la Fashion Week parisienne, la cinquième édition de l’événement Les Deux Mains du luxe, s’est installée pour la première fois au Grand Palais pour une version XXL, complétée par un programme de conférences, masterclasses et happenings. La promesse : vivre trois jours dans la peau d’un artisan pour s’initier à différents savoir-faire grâce à des activités participatives et des démonstrations en continu, mais aussi de découvrir les métiers du luxe et les formations et de participer à des conférences inspirantes. Parmi les savoir-faire représentés, le modelage en porcelaine, la fabrication d’un soulier, l’assemblage d’un sac, la taille de cristal, la broderie, le baudruchage, le sertissage, le polissage ou encore la conception d’un parfum.

En chiffres, cette édition grand format ce fut 2 500 m² d’exposition immersive, 32 maisons de luxe — comme Hermès, Dior, Chanel, Céline, Louis Vuitton, Boucheron, Cartier, Longchamp, Louboutin ou encore Baccarat — et pas moins de 20 écoles, associations et acteurs de la formation présentes lors de l’évènement. Si Les Deux Mains du Luxe s’adresse en priorité aux jeunes en phase d’orientation et aux adultes en reconversion, le grand public curieux de découvrir les coulisses du luxe y était aussi le bienvenu.

L’objectif de l’opération, qui est clairement de rajeunir les métiers d’art, a d’autant plus été motivé par une étude de l’OPCO2i qui rendait compte de ce chiffre : 25% des salariés exerçant un métier d’art ont 55 ans et plus. Selon ses auteurs, les employeurs font donc face à un double défi de taille pour les années à venir : remplacer les départs et transmettre les savoir-faire mais aussi les développer face aux évolution des modes de consommation, digitalisation et transition écologique.

Un pari qui semble fonctionner puisque sur les quatre jours du salon, Bénédicte Epinay, présidente et déléguée générale du Comité Colbert et dirigeante de l’événement, attendait 40 000 inscrits. Un engouement qui ne cesse de croître quand on sait que la toute première édition, à la Station F, avait accueilli “seuelemment” 4 000 visiteurs. Alors, intéressé·e·s pour la prochaine édition ? D’ici là, imprégnez le motto : “Faire, c’est penser. Et les savoir-faire manuels portent en eux un génie propre.”

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