Rouge carmin, rose shocking, bleu éléctrique, turquoise estival, noir et blanc intemporels, capes et jupes fluides comme l’eau, fleurs structurées, plumes volantes, broderies graphiques… Une centaine de looks comme une vague enjouée, déferlant avec douceur le long des célèbres marches de la place d’Espagne, au centre de Rome. Pour Pierpaolo Piccioli, directeur artistique solo de Valentino depuis 2016, mais plus de 20 années de maison au compteur, ce défilé symbolisait un retour aux sources. Symbolique, d’abord, puisque le trajet du podium reliait le lieu du tout premier atelier Valentino, sur la Via Gregoriana en haut des marches, à celui de la maison actuelle, sise au Palazzo Mignanelli. Personnel, car l’adolescent Piccioli faisait le mur pour venir tenter d’apercevoir les défilés-spectacles que Monsieur Valentino donnait sur ces mêmes marches pendant les années 80. Artistique, car ce show en forme de démonstration fait passer le sympathique couturier vers un autre niveau de créativité et d’engagement.