Sur la mode, domaine où son art s’est épanoui (il a commencé par signer des campagnes pour Jean-Charles de Castelbajac ou encore Jesus Jeans dans les années 80), il dit : « Le problème de la mode vient de son manque d’audace et de liberté. Le marketing a pris le pas sur la créativité. » Oliviero Toscani, lui, a pris le parti de se servir de la mode et de la communication pour faire passer ses messages et ainsi promouvoir son engagement. Au programme : inclusivité, pacifisme, anti-racisme, anti-homophobie, anti-sérophobie, et la liste est longue. « Les politiciens me font peur parce qu’ils jouent avec le destin des autres… Mary Quant a fait plus pour la libération que tous les philosophes, sociologues et politiciens. », a dit un jour le photographe. On pourrait aujourd’hui en dire autant de son travail.