La collection, éloignée du concept des tendances, revient donc sur des codes esthétiques et des intemporels de la maison twistés et retravaillés, présentés dans le cadre d’un set design intimiste composé de multiples caméras et monitors et signé OMA/AMO (l’amour de Prada pour la technologie de pointe), également complété par une création sonore de Richie Hawtin aka Plastikman (l’amour de Prada pour la très, très, bonne musique).
Dans ce décor, chaque passage de mannequin vient affirmer l’impression d’une silhouette minimale, effortless mais finalement ultra-élaborée dans les détails et d’autant plus riche qu’elle associe le travail des deux créateurs ; comme si ces derniers avaient proposé un nouvel uniforme en déconstruisant ensemble – “par addition et soustraction” comme ils aiment à le rappeler – leurs références respectives pour finalement nous en offrir de nouvelles permettant de redéfinir Prada en ce début de 21e siècle.