Si “WAP” a trouvé preneur auprès d’un public progressiste comme l’éminente gynécologue et éditorialiste Jen Gunter qui a défini le titre comme un « nouveau repère culturel, qui permettra de démonter les fausses informations sur la sexualité féminine et aider les femmes qui ont du mal à accepter leur corps”, à l’inverse le titre a donné envie à certains, comme le républicain de Los Angeles James Bradley, de “se verser de l’eau bénite dans les oreilles”.
Détraquée par d’autres comme la candidate républicaine au Congrès DeAnna Lorraine qui soutient dans un tweet que l’Amérique aurait besoin de plus de “femmes comme Melania Trump et de beaucoup moins de Cardi B”, la queen de la répartie ne s’est pas démontée en publiant une vidéo de la Première Dame dénudée accompagnée d’un “This pic is giving me some wet ass pussy vibes”. Une manière simple et efficace de dénoncer l’hypocrisie des conservateurs.
CARDI B MILITANTE POLITIQUE
Le fight entre Cardi B et le parti républicain se poursuit lorsque celle-ci est mandatée par l’édition américaine du magazine ELLE pour interviewer le candidat démocrate à l’élection présidentielle, Joe Biden (à voir ici). Armée d’ongles tranchant et de son franc-parler habituel, la rappeuse mène une vraie interview et interroge le candidat sur les sujets brûlants du moment: crise du Covid, Black Lives Matter, Medical Care for all… Visionnée par des millions de personnes, l’interview a rapidement trouvé ses détracteurs. Candace Owens, éditorialiste conservatrice, n’a pas attendu pour clasher ouvertement la rappeuse lors d’un live Instagram sur son compte en la qualifiant “d’illettrée” et d’accuser Joe Biden de “mépriser tous les noirs américains en réalisant une interview avec une rappeuse analphabète”.