Bingo cow-boy ! La reconnaissance faciale est aujourd’hui commercialisée par les GAFAM en tant que dispositif de sécurité ou comme simple outil de validation d’identité. Pour rappel, Apple se sert déjà de notre visage pour déverrouiller l’iPhone, et Facebook nous tague automatiquement sur les photos que nous postons sans qu’on n’ait rien demandé (en août dernier, la cour d’appel de San Francisco avait d’ailleurs condamné le réseau social pour avoir illégalement collecté et stocké des données biométriques de millions de ses utilisateurs sans leur consentement). Mais ça, ce n’est rien comparé à Amazon qui a annoncé l’été dernier que sa technologie controversée de reconnaissance faciale baptisée Rekognition était désormais capable de déceler huit émotions faciales humaines comme la joie, la tristesse, la colère, la surprise, le dégoût, la quiétude, la confusion et la peur…
Pas étonnant donc que la reconnaissance faciale soit devenue le joujou préféré d’organismes d’État et de gouvernements qui ont fait de la surveillance leur nouveau dada. Selon l’étude “The perpetual line-up – Unregulated police face recognition in America”, réalisée en octobre.